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Publié le par Bruno Michal

Croisière dans la baie d’Ha Long

Debout à 5H30, il y a trop de brume dans la baie pour profiter du lever du soleil. Dommage !

Photo de Bruno et moi sur le pont du bateau (pas façon Titanic).

Prochain rendez-vous : 7 heures, pour une initiation au Tai-Chi-Chuan.

Je m’allonge après la douche. La fenêtre ouverte fait bouger les rideaux. S’il n’y avait pas le ventilateur auquel tient Bruno, se serait parfait. La séance de Tai-Chi-Chuan a été un succès : toutes les femmes et trois hommes, soit treize participants. Des ressemblances avec le yoga et la gymnastique : la tête qui tourne dans un sens, puis dans l’autre, l’équilibre sur une jambe, les mains jointes sur le plexus qui montent et redescendent, casser la taille avec le bras par-dessus, assouplissements le corps plié en avant et les mains au sol tantôt au milieu, à droite, à gauche, au milieu et se relever. Des différences : la position des mains diffère, ainsi que la fluidité, la position plus longue à tenir. Petit massage collectif des épaules pendant deux minutes. Très appréciable.

Le petit-déjeuner est le bienvenu surtout que beaucoup d’entre nous ont mal dormi. Anne s’en sort mieux que tout le monde en ayant dormi sur le pont supérieur.  

Ensuite, visite d’une grotte dans laquelle des traces de coquillages, d’animaux et d’humains ont été retrouvées il y a peu de temps. Cela s’étale, comme Toan l’avait déjà évoqué, sur trois grandes périodes :

  • 10 000 à 8 000 ans avant Jésus-Christ
  •   8 000 à 5 000 ans
  •   5 000 à 3 000 ans.

Nous devons libérer la chambre avant 10 heures et déjeuner à 10H30 en vue d’un débarquement à 11H30.

Tout va très vite : les constructions semblent anarchiques au départ des bateaux pour la baie. Un parc à thème est prévu. Les personnages de Disney bordent déjà un morceau de route. L’autoroute n’est pas encore totalement achevée. L’arrivée sur Ha Long a été plantée d’arbres. Dès que les feuilles pousseront, l’effet sera magique puisque l’on n’apercevra la baie qu’à la dernière minute.

Nouvel arrêt à la fabrique de souvenirs d’Hong Ngoc Humanity Center, immense hall de vente, dotée de toilettes. Bruno a son pouce gauche de pied et sa cheville gonflés. Crise de goutte ? Comprimé de Voltarène et pommade Flector. Nous verrons bien. Le pied de Bruno a continué d’enfler : il a de plus en plus de mal à le poser par terre. Arrivés à Hanoi, nous filons à l’hôpital franco-vietnamien. On nous reçoit en anglais, puis une jeune femme parlant français prend le relai. Nous remplissons des papiers. Finalement, c’est le podologue qui nous reçoit tous les deux. J’hésite entre Yul Brynner et un bonze, très sympa au demeurant. Il confirme la crise de goutte pour Bruno déclenchée par les crustacés et les vins blancs dégustés sur le bateau. Colchicine pour Monsieur matin et soir et « roule ma poule » pour le trek demain. De mon côté, étant donné les symptômes décrits, fêlure ou non, il faut attendre trois semaines de toute façon. Cuisse gauche avec élongation probable. Youpi ! Deux remarques :

  • Aucune attente pour les consultations, les médicaments et le paiement
  • Médication donnée selon la posologie, pas plus, pas moins

Nous sommes dans un hôpital intelligent et de luxe. Une seule consultation payée au lieu de deux Environ 73 €, soit 1,9 million de dongs.

Notre taxi de retour a tenté d’éviter les embouteillages, mais notre hôtel est au cœur du vieux quartier d’Hanoi, ce n’est donc pas simple. Bruno retire de l’argent pour que je sois tranquille pendant son absence, soit cinq millions de dongs. Me voilà bien riche. Suis-je dans un jeu de Monopoly ? Le retour en France ne sera pas évident.

Nous arrivons à temps pour prendre le pot de départ avec Nathalie & François qui rentrent ce soir en France, nous sommes seize. Anne leur a dit au revoir avant. Les propriétaires se démènent pour que nous puissions tous nous asseoir sur le trottoir. Photo : ils sont trop contents ! Je remercie François pour la musique hier au soir et notamment celle d’Au bonheur des dames que je n’avais pas entendu depuis belle lurette. Je lui fais remarquer que les Michal ne sont guère fréquentables en vacances avec les problèmes de santé. Il répond qu’au contraire, ils servent de paratonnerre. Son humour désarçonne un peu, mais au fond cela me plaît bien.

Nous nous retrouvons à douze autour de nems et d’un Phô. Même chose que tout à l’heure, les propriétaires cherchent à nous rendre le repas confortable et trouvent même des chaises pour les plus grandes jambes de certains d’entre nous au lieu des petits tabourets qu’utilisent leurs clients habituels. On sent l’entraide entre les commerçants : s’ils n’ont pas ce que l’on commande en quantité suffisante, ils vont chez leurs voisins.

 

 

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A
Cécile, Antoine a beaucoup aimé. Ils ont aussi fait une balade en bateau entre les îles.<br /> Je vous souhaite le soleil ;)
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