Épilogue 2
Ce voyage au Vietnam laissera à jamais des souvenirs inoubliables.
Paysages hors normes, populations dans les ethnies toujours accueillantes et souriantes, un groupe avec des personnalités très marquées mais toujours solidaire et attentif (ce qui n’était pas évident pour un voyage de trois semaines) le tout dans la bonne humeur, sans oublier notre « accomplisseur de rêves », Jean-Michel, parfaitement secondé par Marianne et Toan, notre guide local.
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Pas de doute, Jean-Michel et Marianne peuvent ajouter à leur présentation professionnelle : « Accomplisseurs de rêves !»
Nous nous attendions à être séduits, nous avons été étonnés, nous avons écarquillé les yeux, ouvert notre âme. Nous avons découvert un peuple aux multiples facettes, son environnement, ses paysages, sa joie de vivre quelques soient les circonstances.
Nous avons eu l’impression que la beauté époustouflante des paysages et des cœurs, que nous avons rencontrés, nous ont rendu meilleurs. Nous avions encore plus envie de donner, de nous dépasser, de faire attention aux uns et aux autres dans notre groupe et au-delà du groupe. Le temps est suspendu par la fraternité, la sincérité, la vérité. Il n’est pas possible de le compter en jour. Cela échappe à toute mesure temporelle et particulièrement à celle des Hommes. Lorsque nous nous quittons, nous sommes tout étonné que ce soit si soudain, tellement, au fond de nous, nous aspirons à l’infini d’exception.
Ce ne sont pas seulement nos cinq sens qui ont été touchés – la vue, le goût, l’ouïe, le toucher, l’odorat – mais aussi, l’espace d’un instant, la perception d’un souffle, d’un regard, d’une expression toujours fraternels, curieux parfois, souriant toujours et respectueux.
Les animaux ne vont jamais contre le bon sens ; les vietnamiens non plus, ce qui ne les empêchent pas d’être hyper connectés, même au fin fond des rizières. Nous avons dépassé les clichés et nous sommes allés à l’essentiel durant ce voyage au cœur de l’humain. Quel bien cela fait ! Comme leurs dragons ou génies qui sont bienveillants contrairement aux nôtres.
Voici une dédicace pour terminer, une chanson à apprendre pour un autre trek qui s’adresse au groupe, 18 personnes qui se sont vraiment bien entendu comme les doigts d’une seule main :
« Ces parents, ces amis, ces femmes
Qu’on affectionne
Avec lesquels on dort, on dîne
On parle au téléphone
Souvent quand nos regards se croisent
Y’a comme une chaleur
Mais de là à en faire des phrases
Trop de pudeur
Trop de pudeur
On ne dit jamais assez aux gens qu’on aime
Par peur de les gêner
Qu’on les aime
On ne leur dit jamais assez
Que sans eux, sans elles
On n’serait même pas la moitié
De nous-mêmes »
Extrait d’une chanson de Louis Chedid